La première donnée que nous prenons en compte est le contexte géographique et urbain dans lequel il s’insère : ANGERS, quartier de Belle-Beille

Le contexte Angevin, c’est un climat, un art de vivre et une économie spécifique. Il faut garder à l’esprit cet ancrage pour pouvoir dépasser les codes actuels : nous construisons un projet ICI ET PAS AILLEURS.

On s’adapte aux modes de vies et au climat pour proposer des réponses typologiques et constructives et pas l’inverse.

Notre ambition d’architecte est bien celle-ci : arriver à contextualiser toute notre conception pour que celle-ci soit la prolongation naturelle des besoins et envies de cette population locale que veut aussi attirer le promoteur.

Ici, l’enjeu de la réponse architecturale de cette tour bois à Angers est de réussir à confronter un territoire en plein renouvellement urbain, une nouvelle méthode de construction, une nouvelle méthode de conception et également une nouvelle manière de vivre et d'habiter à Angers.

Vivre en hauteur est ici une ambition en soit, alors que la nature est si facilement accessible : il faudra par cette hauteur offrir vraiment un cadre de vie exceptionnel pour tenir la comparaison.

Construire une tour en R+10 à Angers, dans le quartier de Belle-Beille, en utilisant le bois sera aussi l’occasion de partager une nouvelle manière de concevoir un immeuble de logement en expliquant et partageant cette aventure avec les habitants. La concertation et l’explication devront nous permettre de répondre au mieux aux attentes de cette population.

Cette ambition de vivre en hauteur, dans une tour en R+10, et construite avec un maximum de bois peut paraître difficile à tenir économiquement énoncée comme cela.