La première sensation lorsque l'on découvre le site est l'unité de l'ensemble avec l'image datée de la construction des années 1970.
On retrouve toutes les typologies alors en vogue : trois activités superposées, parking/ marché et théâtre. Les deux premières constituent le socle, la troisième est comme un fleuron culturel posé sur un équipement voué à la consommation.
L'urbanisme de dalle est ici en plein exercice. C'est l'époque de la loi Malraux sur les Maisons de la Culture qui ont été construites des années 60 aux années 80.
La problématique du site tel qu'il est 50 ans plus tard est d'abord son vieillissement avec tout ce que les techniques de l'époque nous ont légué : amiante, plomb, transfos obsolètes, etc.
L'autre grand problème, c'est l'absence totale de lisibilité des trois activités. Le parking est invisible, le marché est totalement emmuré, sombre et confiné. Le théâtre est trop en retrait et donc difficilement perceptible depuis le trottoir de l'avenue Paul Vaillant Couturier. On peut aussi ajouter que sa façade Sud en mur rideau lui donne plus une image d'administration ou de bureau plutôt que celle d'une salle de spectacle et que les débords des escaliers de secours font référence aux bâtiments industriels ou aux raffineries.
Seul le réaménagement du parvis MAJADAHONDA apporte un signe, concrétise une volonté de restructurer ce site majeur de la vie du centre de Clamart.

Notre intervention porte sur l'ensemble du site, ses abords comme sur chacune de ses activités.
C'est par une action conjointe et interactive sur chaque composante du site que nous arriverons à une relecture globale redonnant une image significative et symbolique du « Centre TROSY ».